[Débat] Sortie de la Grèce de l'Europe

Moi ,je n'en sais rien ... je ne suis pas pour les expulser,mais pas non plus pour les garder comme si ils avaient une grande importance dans l'europe ...

Biensur ,si la grèce part ,il y a des avantages, et des inconvénients :

AVANTAGES : On se sépare d'une dette,mais aussi d'un gouvernement "entêté " me semble t il ! ^^

INCONVENIENTS : On se sépare d'un patrimoine culturel,historique et touristique , on stop le libre échange européen (puis qu'elle n'est plus en europe XD)


Globalement,je suis un peu plus contre que pour par rapport au patrimoine ... après,à l'europe de décider

De mon côté j'espère qu'on en arrivera pas la, cependant je pense qu'ils vont devoir dévaluer leur monnaie ... à mon avis on est dans un début de tournant pour l'Europe malheureusement

Oui, on a déjà fait un mini débat sur ce point en cours d'HGEC et mon prof nous a même dit que les économistes pensaient à créer un "Euro bis" pour ces cas...

Un Euro bis ?, j'ai plutôt entendu la dévaluation de la part des journalistes (bon tu me diras c'est pas gage de confiance), en gros aujourd'hui 1 euro = 1 drachme, en dévaluant 1 euro = 2 drachmes, l'économie repart mais le pouvoir d'achat en prend un sérieux coup

Oui, c'est toujours la fameuse balance économique...

Enfin, on a parler des deux possibilités, mais baisser l'euro défavoriserait quelques pays (du type allemagne) qui ont une balance excédentaire, même si ça pourrait permettre d'en sauver d'autres...

Or, la création d'un second euro permettait dans des cas come celui là, de sauver des pays sans trop défavoriser les autres (j'ai du mal à m'expliquer )

Oui mais quelque part c'est injuste pour les autres ...

C'est assez difficile en faite de prendre un point de vue car on aide ceux qui peine mais on les aide tellement qu'on peut se dire bon bah si c'est sa autant pas faire attention on va se faire aider de toute manière

A mon avis faut recontextualiser les choses.

L'Union Européenne a été bâtie sur un principe de solidarité, c'est la seule organisation dans le monde à présenter une intégration aussi poussée.

Le problème c'est que cette intégration a demandé à chaque pays membre de faire des efforts économiquement, par exemple en limitant l'inflation à - de 2% par an.

Avant 1999 (donc avant la mise en place de l'euro), les impératifs avaient été suivis par tous les pays, tout le monde était en règle.

Mais après 1999, les pays comme la France et l'Allemagne ont décidé de s'exonérer de ces règles pour booster leur croissance. Pas de problème dans ces cas-là, étant donné que ces deux pays ont des économies ultra-solides (en théorie.)

Le problème, c'est que d'autres pays plus fragiles, comme l'Espagne ou plus particulièrement la Grèce, sont également sortis de la norme, et ont craché sur ces impératifs qui garantissaient la stabilité de la zone euro.

Bien sûr, la France et l'Allemagne ne pouvait rien dire, étant donné qu'ils ne donnaient pas franchement le bon exemple. Alors quand la gestion catastrophique de l'économie grecque est sortie au grand jour, on ne peut pas vraiment blâmer les grecs.

Donc voilà, tout ça pour dire que les Grecs ne sont pas plus mauvais élèves que nous.

Après, leur économie était beaucoup plus fragile, reposait sur des activités instables comme le tourisme.
Petit à petit, leurs dérives financières leur empêcha de payer leurs dettes : c'est le début de la crise grecque, donc en 2010, année à laquelle on a dû lancer le premier plan de relance.

Maintenant, les grecs n'acceptent pas l'austérité qu'on leur impose : l'austérité est un moyen de relancer la croissance sur le moyen-terme : ça fait très mal au début, mais après 5-6 ans, les premiers résultats apparaissent.

Les tensions en Grèce ont fait d'autant plus peur aux marchés financiers, qui ont spéculé sur la dette.

Et c'est ainsi que la Grèce se retrouve dans la situation qu'elle connaît aujourd'hui.
Les plans de rigueur ne sont pas suffisants, la tension de la rue empêche de mettre en place de le plan d'austérité correctement, etc.


Le problème, c'est ce que l'on fait maintenant.

-Ou bien on vire la Grèce.
Dans ce cas, à mon avis, c'est la faillite absolue de la zone euro. Parce que la zone euro repose sur la cohésion de ces membres. Ce serait un signe d'échec, et alors qu'elle était considérée comme l'un des investissements les plus sûrs du monde, les investisseurs et les spéculateurs vont immédiatement perdre confiance.
Alors, sans le soutien du monde financier, l'Espagne va sombrer tout comme la Grèce.
Et alors, les spéculateurs perdront encore plus confiance en l'euro. Tous les investisseurs fuiront vers l'Asie ou l'Amérique, vers le dollar, le Yuan, le Yen ou même la livre.
Et alors, l'Italie sombrera. Puis l'Irlande, le Portugal. Et la France.


-Ou bien on la garde. Et dans ce cas, plusieurs scénarios.

-on augmente l'inflation (donc la dépréciation de la monnaie) dans la zone euro pour supprimer les dettes. Cela fait très mal aux plus pauvres et à ceux qui ont épargné, mais permet la remise sur pied des pays endettés.
-->solution impossible à cause de la BCE qui refuse l'inflation, ainsi que de l'Allemagne, qui garde le souvenir de l'hyperinflation des années 30.
Mais les analystes américains et asiatiques sont pour cette solution : pour eux, c'est la meilleure à adopter, malgré les risques.

-ou bien on crée de la déflation, c'est à dire en gros la baisse des prix. Mais dans ce cas, c'est le chomage qui est au rendez vous, bien que l'on incite les ménages à consommer davantage.
Les souvenirs des déflations sont telles (cf. grande dépression de la fin du XIXe) que l'on ne souhaite pas en venir là.

-ou bien on restructure la dette grecque en appelant les investisseurs privés à payer au lieu des contribuables. Mais dans ce cas, la Grèce pourrait très facilement faire faillite, et alors c'est le cauchemar de 2008 qui reprend.



Donc les solutions sont compliquées, il faudra surement en appliquer plusieurs pour qu'elles fonctionnent.

A mon avis, l'inflation est la plus satisfaisante. Encore faut-il que la BCE accepte de prêter directement aux Etats et de "faire tourner la planche à billets."...



bon excusez moi, je me suis emporté, mais l'économie et l'histoire c'est mes passions, alors...

en tout cas, il n'est pas question de virer la Grèce.

Je me repose et je lis vos commentaire , l'économie est plus qu'une passion pour moi !

Entre temps , certains économistes veut nous caler leurs Eurobonds , qui ne sont évidemment pas une solution !!

J'ai pas lu vos commentaires, mais j'ai qu'une chose à dire,

Si la Grèce sort de l'UE, alors, ma compagnie va douiller ... ^^